« Arsenic est l’une des plus importantes compagnies itinérantes de Belgique. Son théâtre engagé s’inspire de multiples esthétiques pour composer des spectacles en kaléidoscope qui s’adressent à tous les publics. Ses créations s’habillent de fête et jouent à surprendre, en invitant les curieux dans des structures nomades en perpétuelle métamorphose. » Extrait de leur site web. Extrait que l’on n’a pas, en tous cas moi, envie de mettre au passé L
Dire que je connais les dessous du dossier est peut-être un peu exagéré mais disons que je participe activement au débat à la Communauté française (enfin à la Fédération W-B)

C’est compliqué. Je pense être relativement sensibles aux deux côtés, ou parties, …mais, avoir la chance d’être assez éloignée du couple, que pour ne pas me sentir mal à l’aise en soutenant les spectacles des uns ou des autres.

En gros, c’est fini ? Ils l’ont décidé. Ils divorcent ! J’aurais voulu qu’ils restent ensemble, les deux têtes, les deux cœurs du projet, … mais la situation est visiblement pourrie et tout le monde a fait tout ce qu’il a pu pour que ça n’arrive pas : aide juridique, instances d’avis, de conseil, bref tout le toutim… mais rien y a fait ;

Le problème aujourd’hui : régler les termes du divorce : qui prend le nom Arsenic ? Que fait-on de l’importante subvention de la fédération Wallonie-Bruxelles (plus de 600.000€) ? Du chapiteau (coût 1.160.000 euros) ? … On divise en deux ? A la hache ?  Que fait-on des missions du contrat-programme (qui vient à échéance en 2013) ? On annule tout et on réécrit deux différents ? …séparés.

Bref ; pas gai comme situation. La ministre, que ça n’a pas l’air d’amuser non plus, dit : qu’ils trouvent une solution,… comme des grands. Elle laisse grosso modo tout en l’état. Ce qui fait le jeu de ceux qui restent, qui ont viré les autres ? Pour l’instant, ils ont la maison, les gosses, et le pognon, …

Un moment il faudra que la ministre prenne davantage de responsabilité, je crois ? Même si ça fait mal, si elle aussi aurait certainement préféré qu’ils restent ensemble.

 Ah, les ruptures ont ça de bon, c’est qu’on redevient soi-même… Il y en a de fécondes, à condition qu’on les soutienne.

Ma question du 16/05 à la Ministre Laanan

Un article du journal Le Soir le 15/05/12

Un article du journal La Libre Belgique le 16/05/12